En septembre 2024, les prix de vente sont demeurés stables à l’échelle nationale. Dans les principales métropoles, les fluctuations, qu’elles soient à la hausse ou à la baisse, restent limitées. Cette stabilité des prix, combinée à la baisse des taux, fait de ce début d’automne un moment opportun pour réaliser un projet immobilier.

Une rentrée qui confirme la reprise du marché immobilier

Les prix de vente continuent à se stabiliser en ce début d’automne. Sur le mois dernier, les tarifs sont restés inchangés au niveau national (+0 %) et ont légèrement diminué à Paris (-0,2 %). Il est probable que cette tendance baissière se poursuive jusqu’à la fin de l’année, avec un recul attendu modéré autour de -1 %. Ces fluctuations relativement faibles correspondent à la période saisonnière (contrairement à la météo). L’automne est souvent marqué par une certaine stabilité des prix en raison d’une baisse d’activité. Toutefois, cette situation est plutôt positive pour les vendeurs, surtout en comparaison avec 2023 où les prix avaient chuté de 0,5 % en France et de 1 % à Paris à la même période.

Dans la plupart des grandes villes françaises, le ralentissement saisonnier des prix est moins prononcé que les années précédentes. Bien que six d’entre elles enregistrent des baisses de prix, celles-ci restent modérées : -0,2 % à Nice et Paris, -0,5 % à Bordeaux et Strasbourg, -0,7 % à Rennes et -1 % à Lyon. Ces diminutions sont bien moins importantes que celles observées les années précédentes à la même période. À titre d’exemple, à Paris, les prix avaient reculé de 0,4 %, 0,6 % et 1 % en septembre 2021, 2022 et 2023 respectivement. La seule exception notable est Lyon, qui a connu sa plus forte baisse de prix pour un mois de septembre en quatre ans. Dans d’autres grandes villes, les prix augmentent : +0,1 % à Toulouse, +0,3 % à Nantes, +0,4 % à Montpellier, +0,6 % à Lille et +0,9 % à Marseille.

Augmentation du nombre de transactions

En France, le déstockage de l’offre immobilière se poursuit. D’après le dernier indicateur conjoint de SeLoger et Meilleurs Agents, la demande immobilière connaît une véritable reprise. Bien que le flux de nouveaux biens se maintienne dans la majorité des grandes agglomérations, l’offre disponible diminue, signalant une accélération des transactions. Ce phénomène est particulièrement visible à Marseille et Nice, où l’offre de logements à la vente a retrouvé ses niveaux de 2021. Dans ces deux villes, la demande est restée stable et dynamique durant cette période. L’équilibre entre une offre stabilisée et une demande soutenue a permis une reprise rapide du marché immobilier, entraînant une nette hausse des prix à Marseille et un ralentissement de la baisse à Nice.

Cependant, la situation n’est pas uniforme dans toutes les villes. À Nantes et Lyon, l’offre a respectivement triplé et doublé entre 2021 et 2024, tandis que la demande n’a progressé que de 11 % sur un an. Ces deux métropoles, touchées par la baisse du pouvoir d’achat immobilier depuis février 2022, devraient connaître une reprise plus lente, avec une augmentation des prix étalée sur une période plus longue. Elles pourraient néanmoins bénéficier de la récente baisse des taux directeurs de la Banque Centrale Européenne (BCE), passés de 3,75 % à 3,5 %, ce qui devrait améliorer la solvabilité des ménages et stimuler la demande.

Votre investissement rentabilisé deux fois plus rapidement !

Entre la stabilisation des prix, la baisse des taux et des conditions de crédit plus flexibles, de nombreux signaux sont au vert pour les futurs acquéreurs. Mais est-ce vraiment le moment idéal pour se lancer ? Faut-il patienter encore quelques mois ? En réalité, le contexte actuel est extrêmement favorable pour devenir propriétaire. Par exemple, les acheteurs peuvent désormais bénéficier de 4 m² supplémentaires par rapport à décembre 2023. En prenant en compte les prix de vente actuels et les taux d’emprunt disponibles, un primo-accédant avec un apport de 60 000 euros et un prêt sur 25 ans mettra environ 6 ans et 1 mois pour rentabiliser l’achat d’un bien de 50 m², toutes villes confondues. À titre de comparaison, il lui aurait fallu 11 ans et 8 mois pour atteindre ce seuil en 2023. Ainsi, le temps nécessaire pour que l’achat devienne plus avantageux que la location a pratiquement été divisé par deux. Dans 8 des 11 plus grandes métropoles françaises, il faut désormais moins de 8 ans pour que l’investissement immobilier soit plus rentable. À Montpellier, cela prend seulement 5 ans et 10 mois, soit 4 mois de moins qu’à Lille (6 ans et 2 mois) et 6 mois de moins qu’à Marseille (6 ans et 4 mois).